1 mai 2020 White Mirror

Le COVID-19 a provoqué un tsunami d’ampleur mondial, inimaginable il y a encore quelques semaines.

Comme tous, j’ai été sidéré : nous imaginer confinés, loin de nos équipes, de nos clients, de nos partenaires… Impossible !
J’ai clairement eu peur pour notre équipe, notre agence et le projet que nous avions imaginé.
Passé l’état de sidération, nous avons constaté que, extrêmement chanceux, notre écosystème résistait assez bien à cette crise : 100% d’activité, quelques projets annulés ou décalés mais c’est assez marginal… mais surtout qu’au contraire le sujet du social media avait plutôt tendance à s’accélérer.
Globalement je constate que nos clients ayant pris le virage digital et social média s’en sortaient plutôt bien. Le Social Media permettant d’être le dernier, sinon le seul, canal de communication avec ses clients, sa communauté, son écosystème.
Il y a encore quelques jours, même si la vague du digital était déjà bien ancrée, un certain nombre d’entreprises n’avaient pas toujours ressenti le besoin de digitalisation : c’est aujourd’hui devenu une priorité absolue.

Le contexte pousse de fait à accélérer la transformation digitale ! J’ai la conviction que cette crise ne va faire qu’exacerber la situation économique d’avant, en bref :

  • ceux qui n’avaient pas pris le virage digital et social media seront ceux qui souffriront le plus (et cela m’inquiète sincèrement).
  • ceux qui se posaient la question de prendre ce virage lentement, se verront contraint de s’y mettre à fond et d’un coup afin de ne pas rater le train.
  • ceux qui étaient déjà prêts s’en sortiront le mieux, prendrons encore de l’avance et seront encore plus « puissants ».
Il faut imaginer les solutions pour que les écarts avec les retardataires ne se creusent et ne s’exacerbent pas encore plus !
La grande question va être de savoir si l’on va être capable de faire naître les conditions réelles et accessibles pour un virage digital des moins préparés.

La vague du digital ne doit pas se transformer en tsunami, hâtons-nous lentement.